Главная страница
Навигация по странице:

  • 2. Les types dopposition antonymique.

  • 2.1.

  • 2.2.

  • 3. Antonymie partielle. Les rapports entre l’antonymie, l’homonymie et la synonymie.

  • 4. Paronymes. Les rapports de l’antonymie avec la dérivation formative.

  • 5. Homonymes. Généralités.

  • 6. Principaux types dhomonymes.

  • Лексикология методичка. Учебное пособие по лексикологии современного французского языка для самостоятельной работы студентов 3 курса


    Скачать 1.34 Mb.
    НазваниеУчебное пособие по лексикологии современного французского языка для самостоятельной работы студентов 3 курса
    АнкорKtrcbrjkjubz vtnjlbxrf
    Дата19.09.2022
    Размер1.34 Mb.
    Формат файлаdoc
    Имя файлаЛексикология методичка.doc
    ТипУчебное пособие
    #685407
    страница16 из 19
    1   ...   11   12   13   14   15   16   17   18   19

    II . RÉSUMÉ



    1. Généralités. Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions contraires. Les contraires forment toujours une sorte d'unité; les choses qui n'ont rien de commun entre elles ne peuvent pas être contraires, par exemple : pierre et livre, lampe et pain, etc., qui expriment des notions incompatibles, ne sont pas des antonymes, mais des mots à différents contenus sémantiques. Par contre, bon et mauvais, toujours et jamais, force et faiblesse sont des antonymes car ils expriment des notions contraires, le contraire étant l'opposition entre deux choses homogènes. On trouve les antonymes parmi les différentes parties du discours: les substantifs: rapidité - lenteur, beauté - laideur, confiance - méfiance; les adjectifs: présent - absent, bon - mauvais, courageux - lâche, mobile - immobile ;les
    verbes: sortir - entrer, monter - descendre, approuver - désapprouver; les adverbes: vite - lentement, tôt - tard; les prépositions sous - sur, etc.

    L'antonymie est une catégorie historique changeant au cours
    des siècles. Ainsi, avec l'évolution du sens des mots les liens antonymiques varient eux aussi. L'adjectif chétif, par exemple, avait d'abord pour antonymes les mots libre, franc, de nos jours ses antonymes sont fort, robuste, vigoureux. Les adverbes là-haut (там, наверху) et là-bas ne sont plus antonymes, le mot bassesse qui ne s'emploie qu'au sens figuré d’ « action vile, lâcheté », n'est pas antonyme du mot hauteur.

    Les changements historiques reflétés par l'antonymie peuvent être aussi illustrés par le mot bourgeois : au Moyen Âge ce mot avait pour antony­mes, d'une part, manant, vilain, serf, d'autre part, féodal, seigneur ; au XVIIe siècle son antonyme était gentilhomme ; au XIXe et XXe - ouvrier, prolétaire.

    L'antonymie est un phénomène psycholinguistique ; les oppositions antonymiques ne reflètent pas nécessairement les oppositions réelles entre les choses, mais les oppositions qui constituent des images que nous formons du monde réel. Par exemple, le blanc et le noir sont perçus par notre esprit comme des contraires, tandis que le rouge et le violet ne le sont pas, quoique du point de vue scientifique ils représentent bien les points opposés du spectre (l'infrarouge et l'ultraviolet). Grâce à cette particularité des oppositions psycholinguistiques apparaît le phénomène de l'antonymie occasionnelle.

    L'antonymie est propre surtout aux mots désignant les différentes qualités et actions, les quantités, les phénomènes naturels: blanc - noir, bonté - méchanceté, amour - haine, patience - impatience, amener - emmener, aimer - haïr, orienter -désorienter, petit - grand, beaucoup - peu, souvent - rarement, polysyllabe - monosyllabe, nuit - jour, froid - chaleur, humide sec etc.
    2. Les types d'opposition antonymique. Les oppositions entre deux choses homogènes peuvent être de différente nature ; de là les dif­férents types d'antonymes.

    On distingue deux types d'antonymes: les antonymes logiques ou les antonymes de notion, et les antonymes morphologiques.

    2.1. Les antonymes logiques sont les mots de sens opposés qui n'ont pas d'indices formels d'antonymie. Dans ce cas les notions contraires sont exprimées par des mots à radicaux différents: matin - soir, douceur - brutalité, riche - pauvre, délicat - grossier, partir - arriver, savoir - ignorer, tranquille - inquiet, accepter - refuser, vivre - mourir, dessus - dessous, fièrement - humblement, etc. Les antonymes logiques se divisent en quelques sous-types :

    a) Le type d'antonymes le plus répandu repose sur des oppositions graduelles, qualitatives ou quantitatives, qui présupposent aussi un point, neutre : les opposés s'éloignent également de ce point central : l'absence, de l'un n'implique pas l'existence de l'autre. Dans ces cas on est en présence d'une valeur négative opposée à une valeur positive de même intensité. et l'inverse: long court, amour – haine, froid – chaud, ami ennemi, grand petit, défendre –attaquer.

    Les antonymes de ce type peuvent être comparés à un objet et à son reflet dans un miroir : la surface du miroir occupe une position intermédiaire, l'objet et son reflet en sont également éloignés en sens inverse.

    On peut occuper ce point intermédiaire et n'être, par exemple, ni l'ami ni l'ennemi de qqn ; ni défendre ni attaquer qqn. L'absence de l’amour n'est pas la haine (tandis que, par exemple, l'absence de mouvement est l'immobilité, l'opposé de la guerre est la paix, et vice versa).

    Les contraires de ce type peuvent avoir des degrés d'intensité différents qui les éloignent du centre dans des directions opposées :

    minuscule , petit  /  grand colossal

    magnifique beau /  laid horrible

    ami partisan  /  adversaire ennemi

    haine antipathie / sympathie amour

    humilié humble modeste  /  fier hautain arrogant

    poltron lâche craintif  /  brave audacieux intrépide

    L'antonymie apparaît parfois même dans les oppositions des mots signifiant des objets. Mais ces oppositions impliquent l'idée d'une qualité ou d'une quantité : de grandeur ou de petitesse, de force ou de faiblesse de bon ou de mauvais.

    Le mot rosse est le contraire du mot coursier car il y a opposition d'un mauvais cheval et d'un bon cheval. Le mot chaumière («logis misérable») peut être considéré comme l'antonyme de palais («logis somptueux»). Cette opposition apparaît nettement dans l'appel: Paix aux chaumières, guerre aux palais!

    L'emploi antonymique des mots désignant des objets est surtout fréquent dans le style allégorique : les objets ou les animaux petits et faibles impliquent l'idée de faiblesse, les grands objets, de même que les grands animaux supposent la force (cf. le loup et l'agneau, la montagne et la souris, le roseau et le chêne, etc.)

    Conformément à la logique ces cas ne représentent pas des contraires, leur statut d'antonymes est d'ordre psychologique et dû à la convention.

    Les dénominations des notions sociales, des groupes antagonistes de la société humaine, qui s'opposent l'une à l'autre pendant des siècles, peuvent être perçues comme étant des antonymes : riche - pauvre ; aristocrate - plébéien ; oppresseur - opprimé ; réactionnaire - révolutionnaire, etc. Ce domaine du lexique rend particulièrement évidente la fluidité de ce type d'antonymie : des vocables qui étaient jadis antonymes cessent de l'être ; d'autres, qui ne l'étaient jamais, le deviennent : ainsi, à l'époque de la Révolution française le néologisme sans-culotte s'opposait à aristocrate, pendant la guerre civile en Russie les termes politiques les blancs et les rouges étaient des antonymes. À la suite des événements de la deuxième guerre mondiale en France les termes politiques collaboration et résistance sont devenus des antonymes.

    b) Un grand nombre d'antonymes sont liés à des notions spatiales : ils désignent ce qui est dirigé en sens inverse, ce qui occupe les points opposés dans l'espace : la droite - la gauche, à l'intérieur - à l'extérieur, le sud - le nord, l'ouest - l'est, le haut - le bas, au sommet de - au pied de. Les nombreux mots qui indiquent le déplacement dans des directions opposées sont également des antonymes : entrer sortir, descendre monter, s'approcher - s'éloigner, venir partir.

    Les antonymes de ce type se distinguent des précédents en ce que les deux opposés impliquent la notion d'un point intermédiaire immobile qui est le centre du déplacement dans des directions contraires. Ces antonymes sont appelés vectoriels.

    c) On considère comme antonymes les vocables qui expriment des notions excluant l’une l'autre, qui ne peuvent exister simultanément. L'existence de l'une rend impossible l'existence de l'autre; ces antonymes sont appelés complémentaires. Tels sont : présence absence, guerre - paix, mouvement immobilité, l'être - le néant

    d) On traite parfois d'antonymes des vocables dont le sens repose sur un rapport de réciprocité. Ce rapport décrit la même situation vécue par des partenaires différents. Ainsi il y a réciprocité dans les actes tels que donner et prendre : Jean a donné un livre à Pierre. - Pierre a pris un livre à Jean

    2.2. Les antonymes morphologiques sont des mots à significations opposées formés du même radical à l'aide de divers morphèmes (préfixes) antonymiques ou par un élément du mot composé. Ce sont, par exemple, les préfixes dé- (et ses variantes : dés-, dis-) ; in- (et ses variantes : im-, ir-, il-) et autres : tolérable -intolérable, responsable irresponsable, centraliser - centraliser, intéresser - désintéresser, joindre - disjoindre, plaisir -plaisir, accord saccord, légal – illégal, limité - illimité, possible - impossible, prudent - imprudent, actif - inactif, réel - irréel, clérical - anticlérical, américain - antiaméricain, activité - non-activité, intervention - non intervention, normal - anormal, attaquer - contrattaquer, apporter - emporter, bienveillant - malveillant, heureux - malheureux, etc.

    II arrive qu'un même mot peut avoir des acceptions opposées.
    Par exemple, le substantif hôte a deux significations qui s'opposent:
    1) personne qui donne l'hospitalité (maître de la maison, maître de l'auberge, de l'hôtel) et 2) personne qui reçoit l'hospitalité, qui loge, qui mange dans une auberge, un hôtel; le mot consultant désigne: 1) celui qui donne des consultations et 2) celui qui en prend; bonjour dans le style familier se dit aussi au sens de 'au revoir'; le verbe apprendre employé comme verbe intransitif a le sens de 'faire ses études', d"étudier' employé transitivement - apprendre qch à qn - il a l'acception d"enseigner' qch à qn.
    3. Antonymie partielle. Les rapports entre l’antonymie, l’homonymie et la synonymie. Comme au cas de la synonymie, parfois on est en présence d'une antonymie partielle qui s'explique par la polysémie des mots. Chacune des significations d'un mot polysémique peut avoir son antonyme à soi. Ainsi, le verbe endurcir a les acceptions: 1) rendre dur, résistant et 2) rendre insensible, impitoyable. L'antonyme de la première acception est amollir, la deuxième acception a pour antonymes attendrir, adoucir, humaniser, toucher, fléchir. L'adjectif abattu au sens propre se dit de ce 'qui est renversé, jeté à terre' et son antonyme est redressé, relevé, au sens figuré il a le sens de 'découragé, affaibli' et ses antonymes sont alors encouragé, alerte, dispos, vif. Dans une de ses acceptions le substantif douceur marque la qualité de ce qui est doux, cette acception a pour antonymes âcreté, amertume, dans une autre signification il désigne 'indulgence', 'bienveillance' et ses antonymes sont brutalité, grossièreté. L'adverbe doucement signifie: 1) avec bonté, d'une manière douce; 2) faiblement; 3) lentement. La première acception a pour antonymes brutalement, brusquement, la deuxième - violemment, la troisième - vite, prestement.

    Le mot bouillant signifie : 1) « ce qui bout » ; 2) « actif, ardent,
    emporté ». La première acception a pour antonyme froid, glacé, la deuxième - calme, pondéré. Le mot bouillant est un antonyme partiel des
    adjectifs froid et calme.

    On pourrait citer également l'adjectif bourgeois : quand il s'agit de
    l'habit bourgeois, son antonyme est militaire ; quand il s'agit du goût bourgeois, son opposé sera raffiné, artistique : le contraire d'un esprit bourgeoissera noble.

    Charles Bally dans son «Traité de stylistique française» montre avec évidence le rôle des antonymes dans le cas où il faut révéler nettement les différentes acceptions d'un mot polysémique ou établir la démarcation précise entre la polysémie et l'homonymie. Ainsi, les nombreuses acceptions de l'adjectif clair deviennent beaucoup plus compréhensibles si on leur oppose leurs antonymes: eau claire - eau trouble, couleur claire - couleur foncée, idée claire - idée obscure. Dans ce cas nous voyons nettement qu'on est en présence de la polysémie. Mais dans l'exemple qui suit, l'antonymie nous aide à comprendre qu'on a affaire à l'homonymie: le verbe défendre a deux acceptions tout à fait différentes dont la première a pour antonyme attaquer (cf. défendre une ville - attaquer une ville)et la deuxième - permettre (cf. défendre de sortir permettre de sortir).

    Les antonymes permettent aussi de révéler les séries des synonymes. Si deux ou plusieurs mots ont un même mot pour antonyme, on les considère comme synonymes. Ainsi, les adjectifs ému, agité, troublé, bouleversé ont chacun pour antonyme l'adjectif calme constituent une série synonyme.
    4. Paronymes. Les rapports de l’antonymie avec la dérivation formative. Les paronymes (du grec para 'à côté' et onoma 'nom') sont des mots à prononciation rapprochée, mais pas identique, ayant un sens différent. On doit distinguer les paronymes qui remontent au même radical: permettre et promettre, apporter et emporter, emmener et amener, préposer et proposer; et les paronymes qui viennent des radicaux différents: allusion et illusion, percepteur et précepteur, acception et acceptation, complémenter et complimenter. Les paronymes peuvent donner lieu à toutes sortes d'erreurs dans l'emploi des mots. Pour éviter ces fautes, pour éviter de confondre les paronymes il faut faire attention à la structure des mots employés, à leur
    prononciation correcte.

    Comme règle, la dérivation formative ne change rien à l'antonymie des racines : beau - beauté -embellir / laid- laideur- enlaidir / entrer - entrée / sortir - sortie.

    Toutefois il arrive que la dérivation détruise l'antonymie : droit et
    gauche sont des antonymes, alors que droiture et gaucherie ne le sont pas ; haut et bas sont en rapports antonymiques, mais les substantifs dérivés hauteur et bassesse ne le sont pas. Dans ces cas les substantifs antonymiques sont fournis par le passage d'un mot d'une catégorie lexico-grammaticale dans une autre : le haut et le bas, la droite et la gauche.
    5. Homonymes. Généralités. On appelle homonymes les mots qui, ayant une même forme phonique, se distinguent par leur sens. Parfois le sens établi à l'aide du contexte est le seul moyen de distinguer les homonymes. Par exemple :

    Les sœurs se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.

    L'attaque de goutte fut prolongée par les grands froids de l'hiver et dura plusieurs mois (Stendhal).

    D'autres fois, l'orthographe du mot ou différents indices grammati­caux nous permettent d'en définir le statut.

    L'homonymie est un phénomène très répandu en français. Elle peut même embrasser tout un groupe de mots, ce qui constitue une des gran­des difficultés qu'éprouvent les étrangers en entendant parler français: deux - d'eux - d'œufs ; camp - quand - qu 'en ; nom - non - n 'ont ; quel - qu'elle, etc.

    Les homonymes sont très répandus dans la langue française. On trouve l'explication de ce fait dans l'évolution de la langue au cours
    des siècles. De même que la synonymie et l'antonymie, l'homonymie est une catégorie historique. Les mots qui étaient homonymes à une certaine époque d'histoire ont cessé de l'être au cours de leur évolution. Par exemple, les mots grand'mère et grammaire étaient homonymes encore au XVIIe siècle, mais ils ne le sont pas de nos jours.

    Deux questions essentielles se posent lorsqu'on aborde ce sujet : l. Quels sont les principaux types d'homonymes ? 2. Quelles sont les origines de l'homonymie ?
    6. Principaux types d'homonymes. L'homonymie est absolue quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spécifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens. Les mots goutte(f) - «капля» et goutte (f) - «подагра», perche (f) – « sorte de poisson » et perche (f) – « bois rond, long et mince », somme (f) – « somme d'argent » et somme (f) – « fardeau », coupe (f) – « coupe de bois » et coupe (f) – « sorte de bocal »; bord (m) – « bord du fleuve »et bord (m) – « à bord du bateau »; cale (f) – « cale d'un navire »et cale (f) – « sorte de chapeau » sont des homonymes absolus, car ils se prononcent et s'écrivent pareillement et possèdent des catégories grammaticales identiques.

    L'homonymie est
    1   ...   11   12   13   14   15   16   17   18   19


    написать администратору сайта