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Лексикология методичка. Учебное пособие по лексикологии современного французского языка для самостоятельной работы студентов 3 курса


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НазваниеУчебное пособие по лексикологии современного французского языка для самостоятельной работы студентов 3 курса
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Дата19.09.2022
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portugais se rapporte surtout au XVIe - XVIIe siècles. Ce sont : albinos albino - du latin albus - « blanc », mandarin, caste casta - « race », fétiche feitiço ; autodafé auto da fe - « supplice du feu après l'acte de foi », caravelle caravela, bambou bambu, banane banana, baroque barroco — « perle irrégulière ».
5. Emprunts aux langues germaniques. L'apport fait au français par l'allemand est assez important. Avant le XVIe siècle les emprunts à l'allemand sont encore peu nombreux. Au XVIIe siècle, avec l'emploi des mercenaires allemands dans l'armée française, l'influence de l'allemande se fait nettement sentir. Les relations commerciales et culturelles plus régulières au cours des siècles suivants, sans oublier les hostilités des époques de la Révolution française et des deux Empires, ont provoqué de nouveaux emprunts. Il est notoire que les deux guerres mondiales n 'ont point laissé de trace ce qui est dû à un réflexe de défense linguistique bien justifié. L'allemand a fourni surtout des termes de guerre dont sabreSâbel, bivouac Biwacht du suisse allemand - « patrouille supplémentaire de la nuit », havresac Habersack - « sac à avoine », reître Reiter — « cavalier », schlague Schlag - « coup », halte Halt de halten au sens de « s'arrêter », blockhaus Blockhaus - « maison charpentée ». Ce sont aussi des termes de musique et de danse tels que accordéon Akkordion, harmonica Harmonica, fifre empr. du suisse allemand Pfifer - « celui qui joue du fifre », lied - « chant », leitmotiv, valse Walzer ; des noms d'objets et de produits vulgarisés par les Allemands : chope Schoppen, vermouth Wermut, nouille Nudel, choucroute Sauerkraut, kirsch - « eau de cerise » Kirschwasser, schnaps - « eau de vie de pomme de terre ou de grain » ; des termes scientifiques et techniques ; zinc Zink, potasse Pottasche, proprement « cendre du pot », cobalt Kobalt, aspirine Aspirin et aussi spath, quartz [kwarts], nickel, ersatz, drille drillen — « percer en tournant », spiegel Spiegeleisen - « fer de miroir ». Ce sont encore des mots se rapportant à des domaines différents de la vie quotidienne : blafard Bleichvar - « de couleur pâle », chenapan Schnapphahn - « maraudeur », loustic lustig – « gai », rosse Rosse – « coursier », vasistas de Was ist das ?, nom plaisant de cette ouverture par laquelle on peut s'adresser à quelqu'un.

Les emprunts tels que Reichstag, Wehrmacht, Gestapo, Diktat, Anschluss, Gauleiter, Landtag, Diktat, Stalag, Bunker, ayant trait aux évé­nements politiques de la dernière guerre mondiale et de l'occupation nazie, conservent leur aspect étranger et le caractère spécifiquement allemand des notions exprimées.

Ajoutons les acquisitions plus récentes : colorature, handball, strudel, schlass - qui en allemand signifie « très fatigué » et en français « ivre, soûl ».

L'influence anglaise se manifeste nettement à partir du XVIIe siècle.

Mais c'est au cours du XVIIIe et XIXe siècles qu'un nombre considéra­ble de mots anglais pénètre dans le vocabulaire français. Ce fait s'explique par l'intérêt croissant des Français pour le régime parlementaire établi en Angleterre à la suite de la révolution de 1649 ; c'était aussi le résultat de l'influence de la philosophie et de la littérature anglaises.

L'anglais a enrichi le français en termes politiques : parmi les ter­mes ayant trait au système parlementaire et à la vie politique et publique citons : vote, budget (ancien emprunt à la vieille langue française) ; club, bill, comité committee, corporation, jury, opposition (dans son sens politique), ordre du jour (d'après order of the day), parlement (dans son sens moderne) parliament, session. Plus récents sont les emprunts : boycotter to boycott, interview, leader, meeting, lock-out, blackbouler, reporter, speaker, trade-union, hold-up.

Les termes anglais pénétraient dans le vocabulaire du français durant tout le XIXe siècle par suite de l'essor de l'industrie en Angleterre et des relations commerciales animées avec la France.

On constate un afflux de termes techniques et industriels : rail, tender, tramway, tunnel, express, cargo, travelling, coaltar, pipe-line, cameraman, parking, jersey, cheviot(e) cheviot, shampooing.

Ce mouvement est loin de s'affaiblir ce qui peut être illustré par les emprunts récents transistor, jet [dget], télétex, scanner, supertanker, tuner, spoule, know-how, hi-fi (« haute fidélité »), high-tech (« technique de pointe»).

Les jeux sportifs anglais se sont répandus dans les autres pays entre autres, en France ; l'emprunt de tel ou tel sport a amené l'emprunt des termes correspondants ; tels sont : sport, sportsman, sportswoman, tourisme tourism, touriste tourist, boxe box, boxer to box, derby, football, basket ball, handicap, golf, tennis, match, record, skating, water-polo, badminton, crawl, roller rollerskater - «patineur», supporter (m), partenaire partner, jockey, starter.

L'intérêt excessif à tout ce qui vient de l'Angleterre est devenu depuis le XIXe siècle une vraie anglomanie pour certaines couches sociale c'est ce qui explique un grand nombre d'emprunts se rapportant à la vie journalière, par exemple : bar, bifteck beefsteak, cocktail, grog, pudding, rosbif roast-beef, sandwich, gin, tonic, cottage, square, stand, smoking, dandy, snob, festival, sketch, star, flirt, spleen, poster (une lettre) to post, dancing, music-hall, clown, toast, snow-boot, short, pull-over, sweater, standing, shopping, scotch, self-service, tag, cool.

Le français compte un nombre considérable d'américanismes qu pénètrent à partir du XIXe siècle. À l'heure actuelle le prestige de l'Amérique en raison de son essor scientifique et technologique contribue à l'afflux de termes venus d'outre-Atlantique. Ce sont, entre autres : celluloïd, cow-boy, rancho, lynch, bluff, blizzard, gangster, kidnapper, hit-parade, blue-jeans; bermuda, sportswear, hot-dog, surf, squatter, yankee, teenager, tee-short fast-food, pop-corn, électrocuter, bulldozer, internet, big-bang, hip-hop.
6. Emprunts au russe. C'est au XVIIIe siècle qu'on cor dans le vocabulaire français les premiers emprunts faits au russe. Ces premiers emprunts étaient alors peu nombreux et ils appartenaient à des domaines différents de l'activité humaine. Ces premiers emprunts au russe ne sont encore pour la plupart que des mots exotiques dans le vocabulaire français. Ce sont des mots tels que : archine, artel, boyard, balalaïka, cosaque, datcha, dvor, hetman, izba, hacha, knout, kopeck, koulak, mammouth, mazout, moujik, rouble, samovar, steppe, taïga, tchernoziom, téléga, touloupe, tonne troïka, ukase, verste, vodka, zakouski, intelligentsia.

Ces mots avaient pénétré en France par l'intermédiaire de la littérature russe traduite en français et ils désignaient pour la plupart des phénomènes ayant exclusivement trait à la vie de la Russie.

La pénétration des mots russes de l'époque soviétique porte caractère tout différent. Les emprunts faits au russe après la Révolution d'Octobre sont surtout des termes de valeur sociale et politique, ainsi que les termes économiques. Ce sont des mots qui ont été adoptés intégralement, par exemple : kolkhoze, sovkhoze, komsomol, bolchevik, Soviet ; mentionnons encore, d'une part, samizdat qui reflétait les aspirations des démocrates à la liberté de la parole et, d'autre part, le spoutnik qui a fait sensation dans le monde entier.

Parfois ce sont des bases formatives russes auxquelles se sont ajoutés des affixes internationaux ou français : léniniste, léninisme, kolkhozien, sovkhozien, stakhanovisme, stakhanoviste.

Cela peuvent être aussi des mots qui ont été déjà formés en russe avec des morphèmes ou éléments internationaux : collectiviser, collectivisation, tractoriste, soviétique, agit-prop « agitation et propagande ».

Une partie des emprunts russes reflétant l'époque soviétique sont devenus des historismes.

Un cas curieux est présenté par le mot lunik qui a été formé en français par l'adjonction à lune de l'élément -ik extrait du mot spoutnik. Ainsi -ik fait figure de suffixe exotique en français.

Les emprunts au russe représentent souvent des calques qui repro­duisent la « forme interne » et le sens du vocable étranger par les moyens linguistiques de la langue emprunteuse comme dans : autocritique, plan quinquennal, maison de repos, jardin d'enfants, sans-parti, minimum technique. Citons encore refusnik— sorte de calque-centaure à base française flanquée d'un suffixe russe.

Parmi les mots les plus récents nommons kalachnikov et tokamak (terme de physique), sans oublier les fameux glasnost, perestroïka. Signalons que certains emprunts au russe ont pris une connotation nette­ment défavorable (cf. apparatchik, goulag).

6a). Les emprunts aux langues des minorités nationales. L'apport fait au vocabulaire du français par les langues des minorités nationales habitant le territoire de la France est moins considérable. Signalons tou­tefois les emprunts faits au breton qui sont les plus nombreux : goéland bas breton gwelan- « grande mouette », bijou bizou — « anneau pour le doigt (biz) » qui a supplanté en partie joyau, biniou - « sorte de cornemuse bretonne », dolmen fabriqué avec deux mots bretons taol — « table » et men — « pierre » et désignant un monument mégalithique, d'une grande pierre plate posée sur d'autres pierres verticales, menhir de men - « pierre » et hir - « long » qui est un autre mégalithe.
7. L'adaptation des vocables empruntés au vocabulaire du français. Les mots empruntés s'adaptent à un degré différent au vocabulaire de la langue emprunteuse. L'intensité du processus d'adaptation qui s'effectue sous l'action des lois internes de développement varie selon l'origine du mot emprunté, sa structure, son sens, la sphère de soif emploi ; elle dépend aussi de l'époque à laquelle se rapporte l'emprunt. II faut distinguer : ,

1) Les emprunts qui manifestent une faible adaptation et qui par leur structure figurent dans le vocabulaire du français moderne en qualité de mots étrangers. Ces vocables étrangers qui vivent ainsi en marge de la langue courante sont appelés xénismes (du grec xenos -« étranger »). Ici il faut nommer tous les mots exotiques servant à rendre la couleur locale (entre autres : condottiere, vendetta de l'italien, izba, ukaze, samovar, zakouski du russe, chapska, mazurka du polonais, paria de l'indien, cor­nac- « conducteur d'éléphants » du portugais. Beaucoup d'emprunts anglais ou anglo-américains, surtout parmi les plus récents, conservent, eux aussi, leur aspect étranger non seulement pour l'orthographe, mais aussi pour la prononciation, qui reste souvent insolite : cottage, cocktail, groorn, whisky, container, walkman, etc.). Tous ces mots font figure d'intrus dans le français moderne.

2) Les emprunts naturalisés français qui en vertu des modifications phonétiques et morphologiques plus ou moins profondes ne se distinguent plus des mots de souche française.

Parmi les emprunts assimilés viennent se ranger en premier lieu les mots d'origine latine et romane qui par leur structure se rapprochent le plus des mots purement français et se confondent souvent avec ces derniers. Les mots d'origine non romane se conforment moins aisément à la langue française. Cependant les lois d'adaptation restent dans les grandes lignes les mêmes pour n'importe quel mot d'emprunt.

En ce qui concerne la prononciation, la grande majorité des mots d'em­prunt s'accommode à l'accentuation et au système de sons du français.

L'adaptation à l'accentuation française se fait de la façon suivante :

a) lorsque le mot étranger est un oxyton, aucune de ses syllabes n'est supprimée ; par exemple : caparaçon esp. caparazon, bouledogueangl. bull-dog, redingote angl. riding-coat ; bolchevik (russe) ;

b) lorsque le mot étranger est un paroxyton, on conserve souvent l'accent sur la même syllabe ; alors, à cet effet, tantôt on retranche la dernière syllabe, par exemple : artisan ital. artigiâno, balcon ital. balcône, chocolat esp. chocolaté ; tantôt on remplace la dernière voyelle par un e muet, par exemple : cadence ital. cadénza ; mascarade ital. mascarâta ; parfois, cependant, l'accent ne s'est pas maintenu et le paroxyton devient sans aucun retranchement de syllabe un oxyton, par exemple : bravó ital. brávo, malariá ital. malária, guérillá esp. guerílla, flamenkó esp. flaménko, loustíc all. lústig ; partenaíre < angl. pártner, spoutník < russe cnýmник.

8. Les doublets étymologiques sont une des conséquences de l'emprunt. Les doublets étymologiques sont des dérivations doubles d'un même mot ayant des sens distincts et apparues dans le vocabulaire du français à différentes époques de son évolution.

D'après leur origine on distingue plusieurs groupes de doublets:

1. Doublets d'origine populaire et savante venus du latin.

Mots latins Mots fr. Mots fr.
populaire savant


advocatum avoué avocat

auscultare écouter ausculter

captivus chétif captif

circulare cercler circuler

cumulare combler cumuler

dotare douer doter

fabricum forge fabrique

fragilem frêle fragile

hospitale hôtel hôpital

integrum entier intègre

legalem loyal légal

liberare livrer libérer
mobilem meuble mobile

pensare peser penser

2. Doublets empruntés aux langues romanes et aux dialectes.

Mots latins Mots français Mots tirés d’une

langue romane

ou d’un dialecte

balneum bain bagne (ital.)

caballarium chevalier cavalier (ital.)

duos deux duo (ital.)


operam oeuvre opéra (ital.)

dominam dame duègne (esp.)

supersaltum sursaut soubresaut (esp.)

caput chef cap (provenç.)

carricare charger carguer (provinç.)

cancer chancre cancre (picard.)

nigrum noir nègre (esp.)
3. Doublets empruntés à l'anglais:



Mots latins Mots français Mots tirés de l’anglais





expressum exprès express
juratam jurée jury
humorem humeur humour

tonna (tunna) tonnelle tunnel

express
jury
humour
tunnel

tonna (tunna) tonnelle tunnel

Signalons que les mots express, humour, tunnel sont « des emprunts aller-retour » : ils avaient été empruntés par l'anglais à l'ancien français. La langue française les a repris, mais avec une forme et un sens modifiés.

Généralement les doublets se spécialisent d'après leur signification (combler et cumuler, loyal et légal, livrer et libérer, peser et penser). Plus rarement les doublets sont des synonymes qui diffèrent toutefois par les nuances de leurs acceptions et par leur emploi ; ainsi pour frêle et fragile on dira : une personne frêle, une santé frêle, une plante frêle, mais un objet fragile.
III. EXERCICES ET DEVOIRS PRATIQUES
Exercice 1. Indiquez l’origine des mots suivants du fonds héréditaire:

• brun, haut, haïr, chemin, bouleau, honte, chêne, lande, danser, riche, bleu, , broyer, char, alouette, lieue, charrue, banc, briser, talus, bec, bûche, ruche, , balafre, choisir, vassal, laid, blanc, grève, fauve, guerre, blond, gris;

• Verdun, Paris, Rennes; Richard, Bernard, Henri, Gérard, Armand.
Exercice2. Dites de quelle langue sont venus les mots ci-dessous; précisez leur genre (lisez-les faisant attention à la prononciation et à l’orthographe):

bifteck, bluff, bulldozer, camping, car, chèque, clip, clown, club, docker, express, film, folklore, gangster, happening, happy end, humour, jury, match, pamphlet, panorama, parking, pipe-line, pool, punch, sketch, sponsor, stand, sweater, wagon.
Exercice3. Quelle est la langue d’origine de ces termes a) de sport, b) de cinéma?

a) basket-ball, boxe, catch, football, hockey, match, record, found, rugby, rush, score, sprint; sport, tennis, water-polo;

b) cameraman, film, gag, script, sunlight, superproduction, traveling, western.
Exercice4. Que pouvez-vous dire de l’étymologie des mots suivants? (Consultez le dictionnaire). Précisez leur signification.

budget, interview, jury, parlement, rail, sport, tennis, ticket, tunnel.
Exercice 5. Dans les phrases ci-dessous trouvez les emprunts à l’anglais. Précisez leurs types et le degré de leur assimilation.

1) Le haut-parleur annonçait le départ de l’avion pour Milan. 2) Ce fut en tremblant d’émotion qu’il tendit son ticket. 3) Je suis un homme de la rue, moi. 4) Brouilledoux balançait une figure défaite au-dessus de son cocktail bois de rose. 5) Ils avaient pu imaginer un gendre self made man, juif américain ou peut-être cow-boy. 6) Le «boss», comme l’appelait Rabe, s’approcha du feu afin de raviver sa pipe froide. [Tirés des auteurs français]

1) Du chant marin traditionnel jusqu’au hard rock en passant par le jazz ou le rap, tous les styles sont présents. [Nouvel Ouest] 2) Les sponsors ont du mal à marquer des points. [Nouvel Ouest] 3) Ils ne sont souvent pas insensibles à l’image valorisante de ce gadget «de luxe». [Le Monde informatique] 4) Je retourne... dès que je le peux en vacances ou en week-end dans ta région. [Paris Match]
Exercice6. Dans les phrases ci-dessous trouvez un mot emprunté à l’anglais et une expression anglaise (non assimilée). Faites attention à leur aspect graphique et à la prononciation.

• Zazie se regardait dans la glace en salivant d’admiration. Pour aller bien ça on pouvait dire que les bloudjinnzes lui allaient bien. [Queneau]

• Les voyageurs, attendris, chantèrent en chœur apibeursdè touillou. [Queneau]
Exercice 7. De quelle langue viennent les mots ci-dessous:

• agrume, alarme, alerte, ambassade, artisan, bagne, balcon, bandit, banque, banqueroute, banquet, brigade, brigand, brusque, canon, cantine, caprice, caresse, carnaval, citadelle, colonel, escalade, escale, façade, fantoche, fresque, imprésario, madone, mafia, masque, modèle, paparazzo, partisan, piano, pizza, porcelaine, soldat, villa, volte-face;

• accaparer, attaquer, dessiner, manquer, réussir;

• bizarre, brave, brusque, grandiose, pittoresque, svelte;

• à l’improviste.
Exercice 8. Quelle est la langue d'origine de ces termes d’art?

• cantate, cantatrice, concert, concerto, duo, piano, sérénade, solo, sonate, violoncelle;

• aquarelle, arabesque, caricature, fresque, gouache, miniature;

• scénario, studio, vedette.
Exercice 9. Indiquez l’origine des mots suivants; traduisez-les:

• adjudant, camarade, camarilla, canot, casque, cigare, estrade, flottille, guérilla, junte, nègre, sieste, mantille;

• estudiantin, intransigeant.
Exercice10. Précisez l’origine et les connotations des mots ci-dessous: hâbler, palabre, moukère (mouquère).
Exercice11. De quelles langues sont venus en français les mots suivants:

• cap, caserne, escargot;

• autodafé, baroque, caravelle, caste, fétiche, marmelade, vigie.

Exercice12. Précisez la langue prêteuse et le type d’emprunt des termes ci-dessous:

• accordéon, bivouac, blockhaus, bock, cible, diktat, ersatz, fifre, führer, gestapo, halte, képi, kitsch, krach, leitmotiv, nickel, obus, putsch, quille, sabre, valse, vasistas, vermouth, zigzag, zinc;

• quartier-maître, surhomme;

• économiquement faible, jardin d’enfants;

• culture, séminaire.
Exercice13. Expliquez le changement de sens des emprunts à l’allemand ci-dessous: reître, rosse.
Exercice14. De quelles langues sont venus les mots suivants:

• bière, blocus, brique, digue, drôle, écran, kermesse;

• homard, rutabaga, ski, slalom.
Exercice 15. Précisez l’origine, l’époque de l’emprunt et le statut en français des mots suivants:

balalaïka, blini, boyard, combinat, cosaque, datcha, intelligentsia, isba, kolkhoz(e), mammouth, mazout, pope, samovar, soviet, spoutnik, steppe, taïga.
Exercice16. Quels sont les types des emprunts au russe ci-dessous? autocritique, camarade, cellule, palais de culture, plan quinquennal, sans- parti, vaisseau cosmique.
Exercice17. Quelle est la langue d’origine des mots ci-dessous? Précisez, s’il y a lieu, quelles langues ont servi d’intermédiaire de leur pénétration en fiançais et l’époque de l’emprunt. Si nécessaire, consultez le dictionnaire.

abricot, alcôve, algarade, amiral, arsenal, assassin, avarie, barda, cafard, café, calibre, charabia, coran, coton, camphre, casbah, élixir, fellah, girafe, hasard, jasmin, jupe, magasin, masser, matelas, matraque, mesquin, momie, mosquée salamalec, sirop, sucre, tasse.
Exercice18. À quelle langue sont empruntés ces termes : a) de mathématique ; b) d’astronomie ; c) de chimie ; d) de commerce ; e) de musique, f) militaires. Trouvez leurs équivalents russes.

a) algèbre, algorithme, chiffre, zéro; .

b) azimut, nadir, zénith;

c) alambic, alcali, alcool, antimoine, talc;

d) douane, tarif;

e) luth, tambour ;

f) amiral, arsenal.

Exercice19. Précisez les connotations des arabismes ci-dessous. Par quelle voie ont-ils pénétré en français? barda, kif-kif, toubib.
Exercice20. Quelles sont les origines des termes ci-dessous? Par l’intermédiaire de quelles langues (le cas échéant) sont-ils entrés en français?

• alambic, alcôve, café, douane, tarif;

• chacal, divan, kiosque, laquais, sofa;

• azur, bazar, caravane, châle, échec, lilas, orange;

• mandarin, orang-outang, tabou, thé;

• hara-kiri, ikebana, mikado, samouraï, kimono, karaoké, tsunami;

• boomerang, kangourou;

• jungle, kaki, pyjama, véranda;

• cacao, cannibale, chocolat, coca, hamac, maïs, ouragan, tabac, tomate.
Exercice21. De quelles langues sont arrivées en français les abréviations suivantes? Précisez leurs significations.

• BBC., CIA, NASA, UNESCO, U.S.A,; jeep, laser, radar, SMS;

• kolkhoze, sovkhoze;

• Gestapo, nazi, S.S.
Exercice22. Précisez l’origine des termes suivants. Traduisez-les.

Instruments de musique: accordéon, balalaïka, castagnettes, fifre, harmonica, luth, mandoline, piano, tambour, trombone, viole, violoncelle.

Cinéma: caméra, film, gag, scénario, script, star, studio, vedette, western.

Termes militaires: adjudant, alarme, amiral, arsenal, attaquer, barda, bazooka, bivouac, canon, cartouche, cible, colonel, estafette, généralissime, major, obus, revolver, sentinelle, soldat, vigie.
Exercice23. Précisez l’origine des noms de ces vêtements et trouvez leurs équivalents russes:

anorak, blue-jean(s), jupe, képi, pantalon, pull, short, redingote.
IV. QUESTIONS D’AUTOCONTRÔLE :
1. a) Comment peut-on définir un emprunt ? A quoi est lié ce phénomène

linguistique ?

b) Pourquoi ce n’est pas tout élément qui a pénétré dans une langue

qu’on peut qualifier d'emprunt ? Par quoi cela est-il déterminé ?

c) Qu’est-ce que c’est qu’une calque? En quoi consiste sa particularité ?

Citez-en les exemples.

d) Qu’est-ce qui peut être emprunté (outre des mots entiers) à une

langue étrangère ?

e) Comment peut être l’itinéraire des emprunts ? Quels deux types

d’emprunts distingue-t-on de ce point de vue ? Citez-en les exemples

pour chaque type.

f) A quoi est dû avant tout l'emprunt à une autre langue ? Quelle en est

la cause essentielle ?

j) Qu’est-ce que c’est que les emprunts «aller-retour» ? Citez- en les

exemples.
2. a) En quoi consistent les particularités des emprunts au latin ?

b) Quel lexique a été emprunté surtout au latin au XVI siècle ?

c) Quels éléments de mots et thèmes de formation ont été empruntés par

le français au latin ?

d) A quelle couche lexicale appartiennent surtout les emprunts au grec ? 

e) Quels éléments de mots et thèmes de formation on été empruntés par

le français au grec ?
3. a) A quelle couche lexicale appartiennent surtout les emprunts à

l’hébreu ?

b) Quels emprunts à la langue persane pouvez-vous citer ? Quel type

d’emprunts est caractéristique pour ces mots ?

c) A quelle couches lexicales appartiennent surtout les emprunts à

l’arabe ? Citez-en les exemples.
4. a) Citez les emprunts du français au provençal.

b) A quels domaines de la vie appartiennent les emprunts à l’italien

datés de XVI-XVII siècles ? Citez-en les exemples.

c) A quels domaines de la vie appartiennent les emprunts à l’italien

datés de XVII-XIX siècles ? Citez-en les exemples.

d) Citez les emprunts du français à l’espagnol.

e) Citez les emprunts du français au portugais.
5. a) Quelles sont les causes essentielles de la pénétration des mots

allemands dans le vocabulaire français ?

b) Citez les exemples des emprunts à l’allemand se rapportant aux

terminologies militaire et musicale.

c) Citez les exemples des emprunts à l’allemand se rapportant aux

terminologies scientifique et technique.

d) Citez les exemples des emprunts à l’allemand se rapportant aux

différents domaines de la vie quotidienne.

e) Par quoi s’explique l’abondance des anglicismes dans la langue

française ?

f) Quelles couches lexicales se sont enrichies par les anglicismes aux

XVII- XIX siècles ?

  1. Citez les exemples des emprunts anglais parus en français au XX

siècle.

6. a) Les mots de quelle couche lexicale sont empruntés au russe au XVIII

siècle?

b) Citez les exemples des soviétismes pénétrés au français. A quels domaines de la vie des soviétiques se rapportent-ils ?

c) Quels types formels de soviétismes distingue-t-on en français ?

d) Citez les exemples des emprunts calqués au russe par le français.

e) Quels emprunts aux minorités nationales pouvez-vous citer ?
7. a) Qu’est-ce qui se trouve à la base de l’assimilation des emprunts ?

b) Quelles deux catégories essentielles d'emprunts selon le degré de leur

assimilation peut-on distinguer en français moderne ? Qu’est-ce qui se

trouve à la base de leur distinction ?

c) Quelles sont les particularités de l'adaptation des emprunts à

l'accentuation française ?

8. a) Faites la définition de doublets étymologiques.

b) Quels groupes de doublets distingue-t-on d'après leur origine?
V. OUVRAGESACONSULTER :


  1. Лопатникова Н.Н. Лексикология современного французского языка (на франц. языке). – М.: Высшая школа, 2006. – С. 139-162 ; 289-299.

  2. Тархова В.А. Хрестоматия по лексикологии французского языка (на франц. языке). – Л.: Просвещение, 1972. – С. 82-95.

3 . Цыбова И.А. Французская лексикология (на франц. яз.). Изд.

2-е, испр. и доп. – М.: Книжный дом «ЛИБРОКОМ», 2011. С.

54-72; 177-181.


VI. Промежуточный контрольно-проверочный тест к модулю № 4.

Unissez les lettres aux chiffres correspondants




Terme

Définition /exemple


I.

A. Les mots latins sont envisagés comme emprunts, s’ils ont pénétré en français au

1. XIIe siècle 

2. VIIIe siècle

3. XVIe siècle

4. Ve siècle


II.

B. Mots à bases formatives latines :

C. Mots à bases formatives grecques: 

D. Mots à bases formatives hybrides gréco- latines :

5. aérodrome, photographie, mastodonte

6. locomotive, manuscrit, vélocipède

7. coronographe, vélodrome


III.

E.Les emprunts à l’arabe sont :

F. Les emprunts à l’hébreux sont :

G. Les emprunts au persan sont :

8. algèbre, azimut, coton, élixir, fellah

9. bazar, derviche, échec

10. amen, chérubin, sabbat, Satan


IV.

H. Les emprunts à l’espagnol sont :

I. Les emprunts à l’italien sont :

J. Les emprunts au portugais sont :

K. Les emprunts au provençal sont :

11. ambassade, aquarelle, banque, canon

12. bolero, canot, mirador, sieste, tomate

13. albinos, autodafé, caste, banane

14. auberge, ballade,luzerne, muscat


V.

L. Les emprunts à l’anglais sont :

M. Les emprunts à l’allemand sont :

15. accordéon, rosse, sabre, zinc

16. parlement , speaker, tender, scanner


VI.


N. le sponsoring

O. le spot de pub

P. le show-business

Q. le tie-break

R. le night-club

S. le mailing

T. le pager

U. les chips

V. le cockpit

W. le best-of

X. le joystick

Y. after-shave

Z. dispatcher

17. la cabine de pilotage

18. régulateur

19. la manette

20. après-rasage

21. le parrainage

22. le publipostage

23. le service de radiomessagerie

24. les croustilles

25. le jeu décisif

26. le message publicitaire

27. l'industrie du spectacle

28. la compilation

29. la boîte de nuit




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UNITÉ V.
SUJET : PHRASÉOLOGIE FRANÇAISE
I . MATIÈRE DE PROGRAMME :


  1. Définition de la phraséologie. Problème des groupements de mots libres et stables. Principes essentiels de classification des locutions phraséologiques.

  2. Combinaisons phraséologiques.

  3. Idiomes :

    1. locutions soudées (soudures).

    2. ensembles phraséologiques.

  4. Variantes phraséologiques.

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